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Animaux des Calanques : Guide d’observation de la faune emblématique du parc national

Vous rêvez d’observer des animaux dans les calanques, mais ignorez où et quand chercher ? Nous vous  dévoilons les mystères de la faune locale, des espèces célèbres aux plus rares. Saviez-vous que le crépuscule est idéal pour guetter l’aigle de Bonelli ? Quant aux grands dauphins, ils surgissent souvent au petit matin près des criques. Vous apprendrez aussi comment protéger ces habitants du littoral méditerranéen – une responsabilité partagée avec les visiteurs.

Partez explorer un écosystème d’une richesse insoupçonnée, où chaque rencontre animalière réserve sa surprise !

 

Carte des Calanques : Marseille, Cassis et La Ciotat.

Cliquez pour agrandir – Cartes du parc des Calanques

 

 

Aigle de Bonelli

L’Aigle de Bonelli, emblème vivant du parc national des Calanques, est protégé au niveau national. Ce rapace caractéristique du littoral méditerranéen incarne à lui seul les enjeux de préservation de la faune des Calanques. Son rôle dans l’équilibre naturel du massif des Calanques, entre Marseille et Cassis, s’avère crucial.

aigle de Bonelli observé dans les calanques

Aigle de Bonelli ©Jan Sevcik

Préférant les falaises escarpées du littoral pour nicher, ce chasseur hors pair trouve ici un territoire idéal. La France compte environ 41 couples nicheurs, dont plusieurs dans ce secteur préservé. Le Parc national collabore étroitement avec l’association AGAPARA pour un suivi scientifique régulier, combinant observations terrain et technologies de traçage.

Le printemps reste la meilleure période pour observer discrètement ces animaux lors de leurs parades nuptiales. Signalons que les zones de nidification font l’objet d’une protection renforcée : accès réglementé, limitation des activités nautiques à proximité, et sensibilisation des plaisanciers.

Ces précautions permettent de garantir la reproduction de l’espèce dans ce joyau naturel européen, où terre et mer conjuguent leurs forces pour préserver la biodiversité.

 

Faucon pèlerin

Le Faucon pèlerin, ce majestueux rapace des falaises, a trouvé dans les calanques de Marseille un refuge idéal. En France, le long du littoral méditerranéen qui borde la Provence, il joue un rôle clé dans l’équilibre naturel en régulant les populations d’oiseaux marins. Signalons que cette espèce figure pourtant sur la liste rouge des animaux menacés de la région.

Faucon pèlerin des Calanques

Faucon pèlerin des Calanques

Les activités humaines, notamment la pêche sportive et l’escalade, perturbent parfois sa reproduction. Il devient donc primordial d’adopter une attitude respectueuse lors des randonnées. Saviez-vous que le massif des Calanques compte plusieurs zones protégées ? Entre Cassis et Marseille, certaines falaises sont temporairement interdites d’accès pour préserver les nids. Avant de pratiquer une activité en mer ou sur terre dans ce parc national, mieux vaut consulter les recommandations européennes et locales.

 

Grand dauphin

Le Grand dauphin fréquente régulièrement les eaux du parc national des Calanques, témoignant de la richesse marine de la Méditerranée. Ce cétacé, particulièrement sociable, dévoile des comportements remarquables lors de ses déplacements.

Son territoire couvre notamment l’archipel marseillais, où il est possible de l’observer en mer, particulièrement au printemps et en été. Marseille reste d’ailleurs un point de départ privilégié pour l’étude de cette espèce en Provence.

Grand dauphin (tursiops-truncatus)

Grand dauphin (tursiops-truncatus)

Les activités nautiques – surtout la pêche et les sorties touristiques – nécessitent une vigilance accrue face aux grands dauphins. Signalons que la réglementation française impose une distance minimale de 100 mètres avec ces animaux marins. Pour préserver leur habitat, la limitation de la pollution marine et le respect des zones protégées s’avèrent primordiaux.

Saviez-vous que certaines excursions partant de Cassis permettent d’admirer ces animaux sans perturber leur écosystème ? Notre croisière en voilier thématique propose ainsi d’explorer le massif des Calanques tout en sensibilisant aux enjeux de protection. Entre terre et mer, ce site exceptionnel illustre parfaitement les richesses naturelles du littoral méditerranéen français.

Lisez également sur le même sujet : Quels mammifères marins observer en Méditerranée ?

 

Rorqual commun

Le Rorqual commun, deuxième plus grand animal marin, fréquente régulièrement les eaux du parc national des Calanques près de Cassis. En Provence, ce géant des mers impressionne par ses sauts spectaculaires hors de l’eau. Significativement présent entre Marseille et la Côte Bleue, il illustre la richesse naturelle du littoral méditerranéen français. Ses migrations saisonnières vers le golfe du Saint-Laurent soulèvent d’ailleurs une question : comment ce mammifère marin adapte-t-il son régime alimentaire aux différents écosystèmes ?

rorqual commun dans les calanques

Rorqual commun (Balaenoptera physalus)

En France, des programmes scientifiques surveillent ces animaux dans le sanctuaire Pelagos, une zone marine protégée couvrant l’Italie, Monaco et la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Paradoxalement, le trafic maritime intense entre Marseille et l’Europe du Sud menace ces colosses des mers. Saviez-vous qu’en Méditerranée, plus de 20 % des baleines retrouvées mortes proviennent d’une collision avec des navires ? Un chiffre qui interpelle sur l’équilibre entre activités humaines et préservation du massif des Calanques.

 

Corb

Le Corb, poisson emblématique de Méditerranée, voit sa population diminuer, d’où l’importance de sa préservation. Signalons que sa biologie particulière – croissance lente et maturité tardive – le rend vulnérable à la surpêche. Depuis 2013, un moratoire sur sa pêche récréative protège l’espèce dans le parc national des Calanques, entre Marseille et Cassis. En janvier 2024, cette mesure a été prolongée pour 10 ans, témoignant d’un engagement à long terme pour la protection de l’espèce dans le parc national des Calanques.

Poisson Corb (Scianae umbra)

Poisson Corb (Scianae umbra)

Dans les eaux turquoises du littoral provençal, l’observation du Corb reste possible lors d’activités de snorkeling. Privilégiez les zones protégées du massif des Calanques, où ce poisson fréquente les failles rocheuses et grottes peu profondes. Un détail étonnant : il émet des grognements caractéristiques en vibrant sa vessie natatoire, ce qui permet de le différencier d’autres espèces. À Marseille comme à Cassis, les clubs de plongée sensibilisent les visiteurs à la fragilité de cet animal marin, joyau discret de notre patrimoine naturel méditerranéen.

Saviez-vous que le Corb partage son habitat avec d’autres animaux des calanques ? Entre terre et mer, ce territoire unique en Provence-Alpes-Côte d’Azur abrite une biodiversité remarquable. Les gestionnaires du parc veillent à concilier activités humaines et préservation des écosystèmes, dans cette zone où chaque îlot et chaque anse cachent des trésors de nature.

 

Chauves-souris

Saviez-vous que les falaises du Devenson, près de Marseille en Provence, abritent des colonies de chauves-souris indispensables à l’équilibre naturel ? Ces mammifères volants, souvent mal compris, régulent activement les insectes dans le parc national des Calanques. Le Parc National des Calanques est un lieu de présence de diverses espèces de chauves-souris. Le Molosse de Cestoni, avec ses 40 cm d’envergure, représente d’ailleurs l’une des plus grandes populations de chiroptères en Europe.

Chauve-souris : Molosse de Cestoni dans les Calanques

Chauve-souris : Molosse de Cestoni

Comment participer à leur préservation ? Le suivi des populations de chauves-souris permet de mieux cerner leur répartition . Étonnamment, c’est au crépuscule que s’organisent les comptages, lorsque ces animaux marquent de leur vol silencieux le ciel provençal. Pour s’initier à ces activités d’observation, la LPO-Vendée propose des formations adaptées aux particularités de ce territoire unique en France.

 

Reptiles

Le massif calcaire abrite une diversité remarquable de lézards et serpents protégés. Ces animaux jouent un rôle clé dans l’équilibre des écosystèmes arides de Provence. Saviez-vous que le lézard ocellé, l’un des plus imposants d’Europe, trouve ici un refuge idéal ? Son territoire s’étend des garrigues du littoral méditerranéen aux zones rocheuses de Cassis.

lézard ocellé (Timon-lepidus)

Lézard Ocellé (Timon-lepidus)

Dans ce massif provençal, les reptiles présentent des adaptations étonnantes au climat sec. Leur résilience face au réchauffement climatique intrigue les scientifiques, mais les activités humaines menacent leurs habitats. Signalons que tous ces animaux bénéficient d’une protection stricte en France – une nécessité quand on observe la fragilité de ces populations isolées entre mer et terre.

Curieusement, certaines espèces comme la couleuvre de Montpellier profitent même des anciennes zones de pêche abandonnées. Un paradoxe qui rappelle combien nature et activités maritimes cohabitent difficilement sur ce littoral méditerranéen.

 

Dauphin bleu et blanc

Ce cétacé grégaire, offre des comportements acrobatiques en Méditerranée. Plus petit que le grand dauphin, il se reconnaît à sa taille et sa coloration. Lors des déplacements en groupe, une partie du groupe est souvent hors de l’eau. Paradoxalement, ce mammifère marin reste l’espèce la plus répandue dans les eaux méditerranéennes.

Dauphin bleu et blanc des Calanques

Dauphin bleu et blanc

Le whale-watching intensif perturbe parfois ces animaux sensibles. Signalons qu’une charte d’approche responsable s’impose pour concilier activités touristiques et préservation de la nature. Plusieurs associations, comme le GREC (Groupe de Recherche sur les Cétacés), surveillent ces populations tout en développant un tourisme durable.

 

Les espèces emblématiques des Calanques

Saviez-vous que le choix des animaux à observer dans le massif des Calanques varie selon les saisons et les zones ? Entre terre et mer, ce parc national situé près de Marseille révèle une biodiversité unique en France. Avec 140 espèces protégées et 60 espèces marines patrimoniales, chaque sortie nature demande une préparation adaptée. Signalons que les activités d’observation – qu’elles concernent l’aigle de Bonelli ou le rorqual commun – doivent toujours respecter les périodes de reproduction et les zones protégées.

En Méditerranée, particulièrement dans les eaux turquoises du secteur de Marseille, la pêche récréative est d’ailleurs réglementée pour préserver des espèces comme le corb. Le printemps reste la saison idéale pour explorer ce territoire entre Provence et mer, où falaises calcaires et criques préservées abritent une vie animale étonnante. Pour mieux comprendre comment organiser votre découverte de ce joyau naturel européen, consultez notre article quels mammifères marins observer en Méditerranée ?

Comparaison des espèces emblématiques des Calanques

EspèceStatut de protectionHabitatPériode d'observation
Aigle de BonelliEspèce protégée au niveau nationalFalaises rocheuses, reliefs dégagésToute l'année, plus facile au printemps
Faucon pèlerinEspèce d'intérêt communautaire, protégée au niveau national, classé en danger (PACA)Falaises littoralesToute l'année
Grand dauphinEspèce marine patrimonialeEaux du parc, secteur des îles de MarseillePlus fréquente au printemps et en été
Rorqual communEspèce marine patrimonialeAu large, zone de non prélèvement de la Pointe CacauVariable selon les migrations
CorbClassé "Vulnérable" (UICN), moratoire sur la pêche récréativeEaux peu profondes, anfractuosités et grottes sombresToute l'année
Chauves-sourisToutes les espèces sont protégéesFalaises du Devenson, espaces maritimesPériodes crépusculaires
Reptiles (ex: Lézard ocellé)Tous les reptiles sont protégésMilieux secs, garriguesVariable selon les espèces
Dauphin bleu et blancEspèce marine patrimonialeMéditerranéeToute l'année
Partir à la découverte des animaux des calanques, là où terre et mer se rencontrent, c’est s’offrir un contact privilégié avec un patrimoine naturel hors du commun. Voyons comment organiser votre prochaine visite dans ce parc national : privilégiez l’observation des espèces vulnérables et respectez scrupuleusement les zones protégées. Mais attention, ce littoral unique ne se préserve pas tout seul. Car chaque geste contribue à transmettre ce joyau écologique aux générations qui nous suivront.

 


FAQ

Quelles activités humaines sont les plus néfastes pour la faune des calanques ?

Les activités humaines ont un impact significatif sur la biodiversité des calanques, menaçant la faune et la flore locales. Les infrastructures humaines, la pollution, la surpopulation et le réchauffement climatique sont des facteurs majeurs de dégradation.

Les activités urbaines, comme les jeux de piste et les food tours, ainsi que les excursions en pleine nature, peuvent perturber les habitats naturels. Le tourisme de masse et le réchauffement climatique sont également des menaces importantes, mettant en danger de nombreuses espèces protégées.

 

Quels sont les dangers pour les animaux des calanques ?

Les animaux des calanques font face à plusieurs dangers, notamment le nourrissage par les humains, les intrusions humaines et urbaines, le risque d’incendie, et la surfréquentation. Le réchauffement climatique et la présence d’algues vertes asiatiques menacent également cet écosystème fragile.

D’autres menaces incluent les activités d’escalade impactant la faune et la flore, la pollution, et le braconnage qui menace certaines espèces comme le corb et le mérou brun. La sensibilisation et la protection sont cruciales pour la survie de la biodiversité des calanques.

 

Existe-t-il des visites guidées respectueuses de l’environnement ?

Oui, il existe des visites guidées des calanques respectueuses de l’environnement. L’Office de Tourisme de Marseille propose une visite guidée familiale au Parc Pastré, sensibilisant à l’environnement et à sa protection. De nombreuses croisières partent de Marseille pour explorer le Parc national des Calanques, souvent guidées.

Le transport commercial de passagers pour la visite des Calanques en cœur de Parc national est soumis à autorisation. Ces visites permettent d’observer la faune et la flore tout en respectant les réglementations locales, en ne laissant aucun déchet et en évitant de perturber la faune.

 

Comment puis-je devenir bénévole pour la protection ?

Il existe plusieurs façons de devenir bénévole pour la protection des calanques et de leur faune. Le Parc national des Calanques accueille régulièrement des volontaires du Service Civique pour des missions d’écovolontariat axées sur la sensibilisation à la protection du territoire. Il propose également des chantiers participatifs pour la préservation d’espèces végétales menacées.

De nombreuses associations de protection de l’environnement œuvrent à la protection des calanques et ont souvent besoin de bénévoles. Vous pouvez également contacter les centres de soins de la faune sauvage ou consulter des plateformes de bénévolat proposant des missions dans le domaine de la protection de l’environnement et de la faune.

 

Quels sont les financements pour la protection des Calanques ?

Le Parc national des Calanques bénéficie de financements provenant de diverses sources, notamment les collectivités locales, l’Agence de l’Eau et l’Union Européenne. Le plan France Relance a également contribué, avec un montant significatif alloué pour des projets spécifiques.

Le Parc national cherche à diversifier ses sources de revenus pour assurer une protection durable et efficace de ce patrimoine naturel exceptionnel.

 

Y a-t-il des applications pour identifier la faune locale ?

Oui, il existe des applications mobiles pour identifier la faune dans le Parc national des Calanques. L’application officielle du parc, « Mes Calanques« , permet de découvrir le patrimoine du parc, y compris des fiches sur la faune et la flore.

D’autres applications comme iNaturalist, Biolit, et Polaris peuvent également aider à identifier la biodiversité des Calanques et à s’impliquer dans leur protection. Ces applications peuvent utiliser des photos pour identifier les espèces, et certaines permettent de contribuer à des inventaires de la faune sauvage en partageant des données avec des chercheurs et des associations.

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